Marché des boissons gazeuses
Ils sont agréables à boire et à voir, ils rapportent beaucoup d’argent à leurs vendeurs. Sont-ils, pour autant, bons pour la santé du consommateur ? mercredi 11 août 2010, par Doussou Djiré - Article lu 1992 fois
Le marché des boissons gazeuses, jus de fruit, sodas et autres boissons en poudre connaît un essor incontestable avec une multitude de marques et d’intervenants parfois difficilement identifiables. Ces breuvages en bouteilles, en canettes ou en cartons investissent les rayons des supermarchés, les réfrigérateurs des boutiques, mêmes les vélos des vendeurs ambulants. Chaque jour ou presque, les Maliens découvrent une nouvelle marque de breuvage dont les mérites sont vantés à grand renfort de publicité à la radio, à la télévision ou dans les journaux. La progression s’amplifie en cette de veille de Ramadan et le marché des boissons explose littéralement. Les vendeurs ambulants arpentent les rues et ruelles de la ville, font du porte-à-porte ou s’invitent dans les bureaux de l’administration pour écouler leurs produits. Ils proposent une gamme variée de produits qui vont du jus de fruits, aux boissons gazeuses, fruitées ou aromatisées, et autres limonades, sirops et eaux énergétiques. Les consommateurs n’ont que l’embarras du choix, même si tout ce qui est proposé sur les étals des commerces n’est pas forcément propre à la consommation.
GRANDE PAGAILLE. Le commerce des boissons est aujourd’hui un créneau porteur. Et les chiffres sont édifiants. En 2006, les différents intervenants ont importé 18.748.891 kg de boissons et produits dérivés pour une valeur de plus de 17 milliards de Fcfa. L’année suivante le tonnage a grimpé à 21 millions de kg pour une valeur de 22 milliards de Fcfa. En 2008, notre pays a fait venir plus de 25 millions de kg de boisson et produits dérivés. Coût : 30 milliards de Fcfa. Pas mal. Et pourtant, ces chiffres sont loin de refléter la réalité du marché. Car, une quantité