Marché du chocolat
Une demande captive et réceptive, des fabricants, industriels ou artisans, à la pointe de l’innovation produit et des circuits de distribution dynamiques, tout est réuni pour que le marché du chocolat poursuive sa marche en avant. In fine, le marché ne semble craindre que les conditions climatiques. La chaleur déjà responsable de la baisse de la demande en volume en 2003 est revenue sur le devant de la scène cet été après une année 2004 de rattrapage.
Dans tous les cas, si un accident est toujours possible, les faits demeurent : la consommation de produits de la chocolaterie progresse de 2 à 3% par an en moyenne depuis le début des années 90.
Identifier les freins au développement de l’activité. Frein structurel au développement du marché du chocolat, la forte saisonnalité de la consommation (forte concentration des achats durant les périodes de Pâques et des fêtes de fin d’année) demeure un obstacle de poids pour les industriels et artisans de la branche. Un problème que la plupart des opérateurs se sont appliqués à contourner par le biais de stratégies de diversification notamment dans la crème glacée et la confiserie, grâce au développement d’une offre de spécialités régionales.
Autre facteur limitatif, les prix à la consommation des produits de la chocolaterie qui poursuivent leur croissance dans un contexte de faibles gains de pouvoir d’achat pour les ménages. Certes, la demande de produits de la chocolaterie est caractérisée par une faible élasticité de la demande aux prix, mais gare à ne pas tuer la poule aux oeufs d’or ! A ce titre, la réforme de la loi « Galland » devrait avoir un impact direct à la baisse sur les pratiques tarifaires des enseignes de la grande distribution et sur la composition du rayon « chocolat » en 2006. Par ailleurs, la décision ministérielle du 29 novembre 2004 visant à soumettre au taux réduit de la TVA (5,5%) l’ensemble des produits de la catégorie « chocolat