Marché du vin au japon
Production intérieure.
Une majorité de vins élaborés avec du vrac importés.
On distingue les vins élaborés à partir :
- de raisins produits localement ; aux côtés des cépages traditionnels (au premier rang desquels figure le « Koshu »), sont également utilisées les variétés classiques européennes et américaines. Les principales régions de production de ces vins se situent à Yamanashi (près du Mont Fuji, région qui représenterait environ 50% de la production japonaise) et Yamagata.
- de vins en vrac ou de moût importés, mélangés avec des ‘’jus’’ japonais; l’appellation vins japonais requiert en effet la présence minimale de 5% de vins issus de raisins cultivés au Japon. De fait, plus de 90% de la production de vins japonais est élaborée à partir de matériaux importés.
Offre étrangère.
Un marché qui se « resserre ».
Les importations de vins se sont élevées pour l’année 2006 à un peu plus de 1,73 Mio. d’hl., en hausse de +5,7 % par rapport à 2005 ; les vins mousseux représentent 11,4 % de ce total ; le vrac compte pour un peu moins de 18% des volumes de vins tranquilles importés. Sept fournisseurs se partagent désormais plus de 90% de l’approvisionnement de ce marché. La France demeure le leader incontesté avec une part de marché en 2006 de 38,2% en volume (-0.02 pts/2005) et 66,1% en valeur
(+1,85 pts/2005). Parmi les autres fournisseurs, on soulignera :
- le recul des vins australiens ; il semble que le phénomène de « Yellow Tail », qui avait dopé les exportations australiennes sur les deux dernières années, soit sur le déclin,
- la légère