Mariage et consentement.
Le mariage civil a été institué par la loi du 20 décembre 1792, alors qu'au préalable les mariages se composaient seulement d'une cérémonie religieuse. C'est la première étape de l'évolution du mariage qui a abolie l'obligation de la religion dans l'union officielle de deux personnes. Ce mariage civil se déroule devant l'officier de l'état civil de la commune d'un des conjoints, ou il s'accorde devant lui à devenir époux, lequel prend note du contrat et établit l'acte de mariage après la cérémonie. Le mariage est un droit appartenant à chacun, plus qu'un droit même c'est une liberté qui est laissé aux personnes pour choisir le mode de vie qui leur convient.
La loi du 27 mars 1803, et répertoriée dans le code civil à l'article 146 atteste « qu'il n'y a point de mariage sans consentement » Cette donné même nous montre l'importance qu'attache la législation française à la liberté particulière du mariage. Ainsi l'on peut se demander quelle est la place du consentement des époux lors d'un mariage ?
Il semble alors évident d'expliquer pourquoi et comment le consentement est devenu une des conditions principales du mariage. A coté de cela, le consentement des futurs époux ne reste qu'une condition parmi d'autres, car le mariage, bien qu'étant une liberté individuelle, donne des avantages conjugaux, et il ne saurait être toléré de se marié qu'à des fins personnelles.
I – Le consentement des époux, un critère premier au mariage
Le consentement est donc le critère essentiel du contrat de mariage. Ainsi un mariage consentit et effectué en accord des article du code civil ne peut être déclaré nul. Par réciproque, on voit de nos jour que le consentement de deux personnes à vouloir se marier est devenu le cadre