Pélagie Valion Note de synthèse Jean-Jacques Rousseau disait : « Le lien conjugal n’est-il pas le plus libre ainsi que le plus sacré des engagements ? ». En effet, dans son ouvrage Julie ou la nouvelle Héloïse publié en 1761, l’auteur insiste sur l’importance du libre consentement des époux au mariage et de l’épanouissement personnel avec l’effacement de toute tutelle parentale, une vision également portée par l’Église catholique. Le mariage …afficher plus de contenu…

Chaque période a une conception différente du mariage et ne le voit pas du même point de vue. Sous la Rome antique, l’objectif du mariage était avant tout la procréation. Il s’agissait d’un contrat civil mais qui reflétait tout de même l’union solennel d’un homme et d’une femme c’est-à-dire que les liens entre eux pouvaient être très fort malgré la notion de contrat civil. On parle d’« affection maritale » dans …afficher plus de contenu…

Cette exhérédation devient automatique dans l’article 2 de la déclaration de Saint-Germain-en-Laye de 1639. Il y a encore le code de 1724 interdit les mariages interraciaux qui apparaissent comme un scandale. Les règles matrimoniales de l’époque mais surtout les répressions mises en place lorsque les règles au niveau du consentement ne sont pas respectées, ont poussé les jeunes gens à suivre les choix paternels en matière matrimoniale. C’est de ce point de vue-là qu’il y a, à cette époque, une réelle convergence entre le régime politique et l’organisation familiale. Aujourd’hui, la vision du consentement a encore divergé puisque cet engagement légitime ne prend absolument