Maroc et le modèle d'Hofstede
Situation du Maroc par rapport aux cinq dimensions culturelles de Hofstede
Distance hiérarchique : Il s’agit du degré d'inégalité de pouvoir entre la personne qui détient un pouvoir hiérarchique et celle qui lui est soumise.
Au Maroc, l'organisation est plutôt de structure pyramidale avec une direction trop éloignée de la base et avec une importance accentuée attribuée aux signes extérieurs de statut (cols blancs/cols bleus, culture du chef, téléphone et voiture de fonction). Mais, cette distance hiérarchique est généralement acceptée et parfois même valorisée et respectée aussi bien dans la société qu’au sein de l’entreprise.
Collectivisme ou individualisme
Le marocain se situerait par rapport à cette dimension au milieu pour deux raisons :
La plupart des marocains ne seraient pas collectivistes du fait que ce n’est pas tout à fait l’intérêt collectif qui expliquerait la majeur partie de leurs comportements.
Il ne se qualifierait pas non plus d’individualiste car le marocain est très centré sur sa famille et ses proches.
Pourtant, on remarque de plus en plus que l’individualisme commence à gagner surtout les villes industrialisées, et modernisées (Casablanca, Tanger, Rabat..).
Masculinité ou féminité
Les résultats des rapports successifs sur le développement humain montrent que les femmes disposent dans les pays arabes (même constat pour le Maroc) d’un statut inférieur qui les place au bas de l’échelle du niveau de développement humain : faible participation à la vie politique, faible taux de scolarisation, taux d’illettrisme élevé.
A l’instar de la majorité des pays arabes et musulmans (et aussi africains), le Maroc est un pays a domination masculine.
Il est vrai que le principe d’égalité est consacré par la Constitution marocaine. Mais en réalité, la représentation des femmes au niveau des instances publiques de décision au niveau national, local et régional reste faible. Malgré l’ouverture partielle de