Mauvaise nouvelle
J’ai une mauvaise nouvelle à annoncer : contrairement à ce que le siècle des lumières nous a laissés entrevoir et qu’un président américain a exprimé dans son « Yes we can », nous ne pouvons pas tout et nous ne sommes pas des dieux.
Le siècle des ténèbres, vingtième du nom, a pourtant tenté par trois fois de nous le faire croire.
Le fascisme l’a tenté et est mort dans le ridicule des torses bombés et des bombes qui lui sont retombées sur le nez. Des dizaines de millions de morts !
Le communisme l’a tenté et a disparu dans la trahison de ses élites qui, incapables de trouver une issue, ont allègrement trahi pour rejoindre un capitalisme apparemment flamboyant. Cent millions de morts !
Le capitalisme l’a tenté et le tente encore avec le même rêve insensé d’hégémonie universelle qu’il appelle globalisation. La machine à fabriquer les morts se met en place pour la troisième fois. Pendant que les peuples restent par obligation dans le concret, les classes dirigeantes rêvent de gouvernance mondiale en s’enfermant dans leur idéologie qui n’a pas d’issue. Pour tenir elles mettent en place deux rênes : des medias pour faire croire et une administration pour maîtriser. Ces courroies de transmissions à mission impossible éloignent chaque jour davantage les classes dirigeantes de leurs peuples. Elles se durcissent automatiquement, l’une glissant vers la propagande, l’autre vers la répression pendant que l’idéologie s’enferme dans le rêve puéril et protecteur d’une déesse croissance qui viendrait tout régler.
Tout cela parce que des insensés essaient de nous faire croire que nous sommes tous puissants en sachant combien cela nous fait plaisir. C’est tellement agréable !
- Faudra-t-il que la violence fasse le travail avec sa cohorte de morts avant que nous réalisions que la monnaie est de l’énergie humaine stockée et que sa raison d’être comme celle du monument est de se souvenir (moneo est la forme causative de la racine men de