Maux publics maux privés
En effet, le principe de l’allocation optimal des ressources mises en avant par l’optimum de Pareto peut être mis en échecs par des maux privés. Les externalités nous ont montré qu’il y avait un besoin de recoure à l’Etat qui seul pouvait parfois résoudre les problèmes.
Le mécanisme d’allocation optimal peut être tenu en échecs face à des situations exceptionnelles qui empêcheraient la correspondance entre les conditions de l’optimum au sens de Pareto et les conditions de l’équilibre sur le marché. Dans son domaine l’Etat interviendra dans les seules situations où il y a non correspondance entre les conditions d’équilibre de marché et les conditions d’un optimum de Pareto.
Cependant, à côté de ces maux privés, l’économie publique démontre qu’il existe aussi des maux publics qui viennent du disfonctionnement étatique ou d’une incapacité de l’Etat à mieux faire que le marché.
Autrement dit sans nier les difficultés que le marché peut avoir à réaliser un équilibre de concurrence pure et parfaite, l’analyse considèrera que l’intervention publique ne peut pas reposer uniquement sur les difficultés du marché.
Une chose est de reconnaître la non correspondance possible entre allocation marchande (équilibre) et optimum, autre chose d’en déduire la nécessité d’une intervention publique. Entre ce constat et cette conclusion, un problème est trop vite occulté : la capacité de l’intervention publique à faire ce que le marché n’a pas réussit, en l’occurrence, conduire à la situation optimum.
Si l’on veut considérer les maux privé comme étant des imperfections du marché, les maux publics s’interprèteront comme le symétrique des maux privés. Alors qu’il s’agissait de justifier l’intervention publique à partir de l’incapacité du marché à réaliser l’optimum, l’école des choix collectifs montre que