MEMOIRE DE MAITRISE
Sommaire
Introduction
Première partie
La structure de l’œuvre
La composition
La narration
Les personnages
La structure spatiale
La structure temporelle
Deuxième partie
Le système de références culturelles
Les modèles étrangers
Les matériaux antiques européens
L’influence du nouveau roman français
L’apport latino-américain
Les sources orales africaines
L’apologue
Les procédés du conte
Les ressources mythologiques
Troisième partie
La signification du roman
L’analyse politique et sociale
La métamorphose idéologique
La lecture littéraire
Conclusion
Bibliographie
Introduction
La problématique du champ littéraire africain ne peut actuellement occulter les réflexions autour de l’évolution de la création romanesque d’expression française. En effet, des commentaires et des essais paraissent, qui rendent compte, chacun à leur façon, des manifestations littéraires considérées comme non conformes à l’ordre générique habituel et qui marquent la révolution formelle du discours romanesque.
Les arguments relevés par les uns et les autres sont sous-tendus par l’analyse d’œuvres appartenant à une lignée d’écrivains qui, d’une manière ou d’une autre, ont rompu avec des conventions romanesques traditionnelles et tente de nouveaux types d’écriture. Nouvelles écritures africaines, « une écriture novatrice » ou « nouvelle » sont quelques-unes des expressions qui rendent compte des changements intervenus dans l’espace littéraire africain francophone.
Pius Ngandu Nkashama écrivait déjà dans un essai intitulé La Littérature africaine écrite que « la création romanesque en Afrique s’est fortement diversifiée et différenciée depuis Force-Bonté et Karim »1.
Abondant dans le même sens, Nora-Alexandra Kazi-Tani note que si les romans africains d’expression française suscitent un intérêt croissant c’est parce qu’ils « apparaissent comme les œuvres de la différence »2, celles qui se sont dégagées des