UN PEU D'HISTOIRE

Le métier d'architecte n'a pas toujours existé.

Avant notre ère, les règles de constructions étaient énoncées par les théologiens et les prêtes. Les « chefs de chantiers », dont le rang hiérarchique était élevé, étaient à la fois architectes et entrepreneurs.
En Grèce, « l'Arkhitektôn » désignait le maître charpentier. Cependant aux yeux des philosophes, son mérite surpassait celui du peintre ou du sculpteur, simple imitateur de la réalité.
Au Moyen-Âge, on respectait la valeur de cette tâche en rapport avec Dieu l'« Architecte de l'Univers », on le désignait « maître maçon ».

Le terme « d'architecteur », puis d'architecte, calqué sur l'italien « architettore », n'apparaît en France qu'au début de la Renaissance, après l'expédition de Charles VIII en Italie en 1495.
Jusqu'au XVIIIème siècle, la profession se confond encore avec celle d'entrepreneur.
La profession d'architecte est valorisée en 1671 grâce à la création à Paris, de l'Académie Royale d'Architecture, organisme de Conseil du Roi.

Au XIVème siècle, en France, l'architecture est enseignée uniquement à l'école nationale supérieure des beaux arts et à l'Ecole spéciale d'architecture.
Les diplômes portent alors la mention DPLG « Diplômé par le gouvernement ».

En 1968, l'enseignement est décentralisé.

DEFINITION DU METIER D'ARCHITECTE

L'architecte, maître d'oeuvre, est chargé des différentes phases de la conception et de la réalisation d'un ouvrage en passant par les négociations avec le client appelé maître d'ouvrage.
Il intervient à tous les stades d'un projet : depuis la conception d'un bâtiment jusqu'à la réception des travaux. L'architecte doit faire face à de nombreuses contraintes d'exécution, réglementaires, techniques, de coûts et de délais d'exécution. Il reste souvent peu de place pour le rêve.
En principe, aucune décision ne peut être prise sans son intervention ou son accord.
70 % des architectes travaillent en libéral, les autres sont salariés dans