Michel onfray
Le cynisme, au sens général du terme défini le « mépris des conventions sociales, de l'opinion publique et même de la morale communément admise, soit dans les actes, soit dans l'expression des opinions. Les cyniques (anciens grecs) opposaient à la loi et les conventions ce qu'ils prétendaient être dérivé de la nature. » (Source : études-littéraires.com)
Michel Onfray commence son ouvrage par une citation de Nietzsche qui nous explique que pour atteindre le cynisme, plus haut point de la terre, il faut être doté d’une extrême force, et d’une extrême délicatesse.
Avant propos : la philosophie, le maître et la vie
Il raconte tout d’abord sa « rencontre » avec Lucrèce (philosophe-poète latin du Ier siècle av. J.-C). Il ne savait pas grand-chose de lui, sauf qu’il vivait à Rome. Il raconte qu’arrivé dans la capitale italienne, sur les ruines du forum romain, il eût une grande déception puisqu’il n’y avait pas grand-chose. Il a donc dû se contenter de son imagination. On peut même croire, qu’avec la chaleur présente le jour de sa visite, il eût beaucoup d’imagination. Il rêve en effet de la vie auparavant à Rome avec les commerçants, les soldats, et les « odeurs de cuisine ». Il parle aussi d’un certain Juvénal, qui était un poète satirique latin, qu’il croit apercevoir (ce qui montre qu’il reste un contemporain). Il parle également des Satires, de Juvénal qui raconte la prostitution qui s’effectuait près du Colisée, pendant que la vie quotidienne de la population continuait. Il reparle ensuite de Lucrèce, en analysant sa philosophie. En effet, Lucrèce était un poète spécial puisqu’il que sa philosophie était basée sur la vie quotidienne (« il voulait une proximité avec le réel »), et sur comment vivaient les gens. Il ne mettait pas en place des concepts qui lui semblait inutiles. Il semblait décrire certains domaines (amour, mort, dieux, passions) en les analysant de façon ironique et satirique. Onfray étaye