En 1752, Voltaire écrit une œuvre intitulée Micromégas. Ce conte, amusant, relate l'histoire d'un extraterrestre nommé Micromégas qui voyage de planète en planète à la recherche de nouveaux savoirs. L'auteur , grâce à cette œuvre, a pu se faire plaisir en racontant une histoire hors du commun tout en faisant passer un message en évitant judicieusement la censure. Dans le chapitre I, il décrit son personnage et explique la cause de son voyage dans l'univers. Le sujet invite à s'interroger sur les critiques que contient ce texte. En premier lieu, nous verrons une critique centrée sur la société et quelques personnes de l'époque de l'auteur puis une critique plus générale, sur l'ensemble de l'humanité. Enfin, nous étudierons le fait que ces critiques passent à travers un conte philosophique et un texte satirique.
Tout d'abord, nous pouvons constater que Voltaire dénonce la société de son époque. En effet ,à la ligne 46 avec «une cour qui n'était remplie que de tracasseries et de petitesses» l'auteur critique les cours, il explique qu'elles ne sont faites que de gens incultivés, qui ne pensent qu'à s'amuser et à suivre les bons usages. C'est donc pour cela que Micromégas n'est que peu affligé d'être banni d'une cour qui ne connaît rien aux sciences. De plus, Voltaire profite de quelques occasions pour critiquer des personnes précises de son époque, comme Derham, un savant Anglais qui était très porté sur la religion. Or l'auteur méprisait celle-ci car pour lui c'était un poids à la progression de la science et il pensait qu'elle corrompait les honnêtes gens de l'époque. Dans cette œuvre, l'auteur met donc en doute l'observation d'un ciel empyrée faite par Derham et par conséquent attaque encore une fois l'église. Un peu plus loin lorsque Micromégas rencontre les Saturniens, Voltaire se moque également de Lulli, un musicien Français d'origine Italienne qui symbolisait la musique française dans la querelle des « bouffons ».
Ensuite, dans cet extrait, nous remarquons