Mini format, mini prix.
Mazarin, à la tête d’un Etat ruiné par la guerre, décida de lever de nouveaux impôts. Le cardinal, qui avait déjà ordonné la création de nouvelles taxes au cours des années précédentes, décida cette fois-ci d’élargir le champ d’action, contraignant les élites à payer l’impôt (à cette époque, ces derniers en étaient exemptés.). a) Les 27 articles (1648) : en janvier 1648, le Parlement de Paris fut contraint d’enregistrer le nouveau texte de loi. Les parlementaires, fortement courroucés, furent alors rapidement suivis par les Parisiens, excédés eux aussi par la multiplication des taxes.
A noter qu’à cette époque, la royauté française s’acheminait lentement vers une monarchie absolue. Contrairement au Moyen âge, ou les Etats Généraux étaient régulièrement convoqués, les souverains avaient peu à peu perdu cette habitude, préférant s’appuyer sur un seul ministre (Marie de Médicis et Concino Concini[1], Louis XIII et Richelieu, Anne d’Autriche et Mazarin.). A noter par ailleurs que les différents « premiers ministres » qui se succédèrent à la tête de l’Etat ne furent jamais appréciés par la population ou par la noblesse.
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Anne d'Autriche et Mazarin, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT, France, 1875. Constatant la grogne des parlementaires, le cardinal Mazarin tenta de diviser la noblesse de robe, en supprimant l’hérédité des charges pour les cours souveraines[2]. Toutefois, le Parlement de Paris ne fut pas dupe, et décida de faire cause commune avec les ces dernières. Les parlementaires promulguèrent alors l’édit d’union en mai 1648.
Mazarin tenta alors de se réconcilier avec le Parlement de Paris, au grand dam d’Anne d’Autriche.