Mme Bovary
I- L'expression du tourment et du désespoir d'Emma.
a) Un champs lexical du cauchemar.
b) Évocation du suicide.
II- Les échanges qui se produisent entre le monde extérieur et l'héroïne.
a) Le monde extérieur qui accentue la solitude d'Emma.
b) Le point de vue d'Emma.
Procédés
Citation
Interprétation
I : a) champs lexical du cauchemars
« saisie d'une appréhension », « épouvantée », « horrible »
Ces adjectifs accentuent le tourment de madame Bovary
I : a) champs lexical de l'ivresse
« haletante », « éperdue », « ivre »
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I : b) expressions liées au suicide : phrases exclamative et interrogatives
« Pourquoi n'en pas finir ? », « Qui la retenait donc ? », « Allons ! Allons ! »
Elles traduisent l'intensité du sentiment suicidaire
I : b) verbes l'attirant vers le sol à l'imparfait
« montait (d'en bas) », « tirait », « s'inclinait »
Ils décrivent la sensation de l'attirance vers le bas
II : a) description du décor
« la pleine campagne s'étalait à perte de vue », « la place du village était « vide » »
Ces phrases accentuent la solitude d'Emma
II : a) synonymes de verbes fuir et courir
« courut », « se mit à fuir », « monter les marches »
Ils montrent l'éloignement et l'envie d'être seule
II : b) comparaison
« cette horrible feuille de papier...comme une plaque de tôle »
Focalisation omnisciente. Le narrateur nous fait avancer dans l'histoire à travers les yeux de l'héroïne
II : b) discours indirecte et alternance entre description et narration
=
Au XIXe siècle, la coutume était de faire des mariages arrangés. Ce qui ne satisfaisait pas toujours la mariée. Gustave Flaubert était un auteur assez perfectionniste. Il soignait tous ces livres, c'est-à-dire qu'il changeait ses textes tant de fois qu'il était nécessaire afin d'obtenir le meilleur résultat. C'est pour cela aussi qu'il en a écrit très peu. Les plus connus sont L’Éducation Sentimentale et Madame Bovary. Ce dernier, écrit en 1857, a d'ailleurs fait