Moesta et errabunda

813 mots 4 pages
MOESTA ET ERRABUNDA
Le titre est un octosyllabe , rythmé par le son /A/ souvent féminin en latin : en fait deux traductions possibles : soit "triste et vagabonde", soit "choses tristes et vagabondes". Ces qualificatifs peuvent donc être attribués à Agathe, " la Bienveillante" . Mais ce prénom qui devrait individualiser ne désigne pourtant aucune femme précise. C'est d'ailleurs le seul prénom féminin des Fleurs du Mal . On peut donc être tenté d'y retrouver toutes les femmes, d'autant qu'aucune description n'apparaît dans le poème.
Le titre annonce le double thème:
Tristesse de l'enfermement et recherche d'un ailleurs (spleen et idéal)
Construction et unité du poème.
Deux parties : les trois premières strophes dans lesquelles sont présents deux acteurs : le poète et Agathe.
Les trois dernières où les acteurs disparaissent pour une l'évocation d'un Eden perdu dans le temps .
Nostalgique d'un passé : celui d'une "vie antérieure".
Deux groupes de strophes qui se complètent: l'immatérialité d'Agathe, présence sentimentale rêvée ("ton coeur") prépare l'évocation de "l'innocent paradis" enfantin, unité soutenue par les tours interrogatifs qui donnent au poème sa dimension de déploration.
Les trois premières strophes
Elles développent l'antithèse (enfermement/ouverture), la mer étant médiatrice.
L'apostrophe initiale est élégiaque, elle ouvre un faux dialogue qui souligne affinités et ressemblances.: dégoût du monde (adjectif "noir" antéposé) et aspiration à la pureté.
La présence de cette interlocutrice assure l'unité de cette première partie et rompt la solitude : cf. la proximité marquée par la syntaxe ("Dis-moi"). La réponse à la question initiale se trouve dans la deuxième strophe qui énonce sous la forme exclamative et interrogative un avis partagé : la mer permet d'accéder à l'idéal , d'autant que la strophe joue sur l'ambiguité de l'homonymie. Les termes "chanteuse" et "berceuse" impose l'idée de la mère consolatrice.Le terme "labeur étant pris dans

en relation

  • Anthologie Francais
    1434 mots | 6 pages
  • Au cabaret vert
    543 mots | 3 pages
  • Le planétarium, nathalie sarraute (1959)
    352 mots | 2 pages
  • Ronsard, odes (1550), « quand je suis 20 ou 30 mois… »
    716 mots | 3 pages
  • Ma bohème Charles Aznavour - Commentaire
    843 mots | 4 pages
  • Victor Hugo: Le Feu du ciel
    495 mots | 2 pages
  • Analyse du sonnet ii de louise labé
    547 mots | 3 pages
  • L'amour du mensonge baudelaire intro
    277 mots | 2 pages
  • Commentaire crépuscule apollinaire
    1496 mots | 6 pages
  • Pianiste
    501 mots | 3 pages
  • Aux champs
    1764 mots | 8 pages
  • Pierre motin
    1544 mots | 7 pages
  • Moesta et errabunda
    653 mots | 3 pages
  • Dissertation comparative poeme
    1136 mots | 5 pages
  • Analyse de nuit rhénane de guillaume apollinaire
    1432 mots | 6 pages