Mon rêve familier

Introduction : - Sonnet classique régulier appartenant à Poèmes saturniens écrit par Verlaine à l’âge de 22 ans. - Saturne = signe astral négatif - Ce poème évoque le thème de la femme idéale dont on ne connaît pas qui elle est si ce n’est un rêve

I) Le rêve

Ce rêve = songe avec une femme idéalisé ce qui met ce songe à distance de la réalité, on peut donc parler de rêve.

A) le songe
Lexique du songe important.
V. associes rêve et souvenir « Comme ceux que la Vie exila » v11 « voix qui se sont tues » v14. On peut imaginer que Verlaine parle ici de sa famille décédée.
Rêve marqué par hésitation : répétitions « ni tout à fait / ni tout à fait » v3-4
Personnalité de la Femme flou « femme inconnu » v2 + « brune blond ou rousse ? »

B) l’idéal de la femme
Mis en valeur de la Femme (adj possessif « son » // anaphore « elle seule » (v6et 8).
Une réciprocité des sentiments (« et que j’aime et qui m’aime » v2).
Femme idéalisé par des adjectifs idéal mais qui ensemble sont contradictoires (« brune blonde rousse » « doux et sonore » etc. ).
Chacune des qualités sont ajouté au autres grâce au « et » (9 occ. ) => Accumulation

II) Un rêve à la fois intime et habituel

Ce rêve est celui de Verlaine mais il nous donne l’impression que ce dernier lui est commun.

A) Intime
1ere pers du singulier omniprésente
Scène de vie intime « les pleurs bienfaisant » v8 « elle seule … pleurant »
Allitérations en « ai » en « an » => ont la particularité d’adoucir les phrases.
Allitérations en « s » dans les deux tercets => sifflant

B) Habituel
Habituel par sa fréquence « souvent » v1 « chaque fois » (v2). // // // « Je me souviens » v10 qui marque un retour.
Effet d’insistance avec la répétition du son « an » « souvent, étrange, pénétrant » v13 et en « a » « sa voix, lointaine, et calme et grave » mais aussi par une régularité dans certains vers « et que j’aime, et qui m’aime » v2
Enjambements marquent