Monnaie
1. Tourisme dans la zone euro
L’euro facilite le tourisme dans la zone euro car il n’y a plus besoin de changer de monnaie pour aller d’un pays à l’autre : une seule monnaie suffit. Par exemple : on peut payer l’entrée dans un musée en Italie avec les pièces en euros qu’il nous reste du séjour en Grèce ou manger dans un restaurant en Espagne avec des euros retirés en France . Il n’y donc plus besoin de calculer les prix pour avoir la valeur du prix dans la monnaie de son pays. L’euro exerce plusieurs effets directs sur l’offre touristique, dont les principaux concernent la contribution à la stabilité des prix, l’accroissement de la transparence des marchés et ses modifications sur les critères décisionnels des touristes.
L’élimination du risque de change, et la diminution du coût des transactions transfrontalières, contribuent à réduire les frais liés au voyage (gain évalué à 5 % du coût des voyages à l’étranger).
La transparence accrue des prix des prestations dans les différents pays influence positivement la consommation, après une phase initiale de reconstitution des valeurs de références et nouveaux prix de repères. Une barrière psychologique au commerce transfrontalier est ainsi supprimée. Ces effets de transparence et de concurrence accrus exercent une pression à la baisse des prix, à moyen terme, même si à court terme une hausse de l’inflation a pu être constatée (effets euros, ou propres aux économies européennes.
L’euro a accompagné et favorisé l’évolution de la consommation touristique : accroissement des déplacements et fragmentation des congés : le développement des « city-breaks » européens, par exemple. Les achats d’impulsion, par ailleurs favorisés par le contexte international, et les tendances à l’auto-organisation des loisirs et des vacances (consommation accrue sur place) ont pu être également amplifiés par la monnaie unique.
L’euro est