Montage des attractions
C’est avec « le journal de Gloumov » qui est une pièce de théâtre avec une partie filmique qu’est apparue cette nouvelle notion. Pour lui attraction voulait dire plusieurs chose que ce soit l’attraction foraine, mais voulait surtout dire burlesque qui met en jeu le corps de façon excentrique un peu exagérer pas du tout naturaliste. On voit aussi cela dans « Ivan le terrible » avec des moments où il y a des petites scénette.
Brian De Palma fera un hommage à ce montage d’attraction : « Woton’s Wake » 1962 avec un plan penché au début nous rappelant le cabinet du docteur Caligari, puis des amants nous fessant rappeler Hiroshima mon amour d’Alain Resnais. Bien sûr un hommage à Eisenstein avec un plan en contre plongé sur de grands escaliers et le plan de tête de Lion.
Avec le montage d’attraction chaque plan est presque dépendant et en met plein la vue : « est d’attraction… au théâtre tout moment c'est-à-dire tout moment de celui-ci soumettant au spectateur une action sensorielle ou psychique. » un montage qui produit chez le spectateur un choc émotionnel mais réunis conditionne seul la perception de l’aspect idéologique du spectacle. Il y a une conclusion idéologique finale.
Le problème fondamental chez Eisenstein c’est le spectateur, arrivé à faire comprendre à celui-ci reçoive ce que pense Eisenstein. C’est une conception rare chez le cinéaste.
Hitchcock appellera ça « la direction de spectateur »
Eisenstein va continuer à faire de l’attraction mais va se soucier beaucoup plus de l’efficacité et donc il va réfléchir et se demander jusqu’où on peut aller dans cette agression.
Dans « la grève » 1924, il y a deux agressions, le massacre des ouvriers et l’autre attraction est le bœuf abattu. Monter ensemble, un sens est relevé et que l’ouvrier est massacrer