Montaigne "ma seconde maxime"
Comment me résoudre à un choix lorsqu’il existe une multiplicité de choix et où la solution n’est pas rationnelle ?
Dans une première partie, nous verrons l’énonciation de la thèse de Descartes ainsi que son exemple du voyageur égaré puis nous aborderons l’universalisation de son propos est sa conclusion.
Dans une première partie, Descartes énonce sa thèse qui peut se diviser en deux parties, une première liée au passage de l’action qui doit être sans concessions («le plus ferme et le plus résolu »). Cela veut dire deux choses, la première nous devons consacrer toute notre énergie, toute notre faculté de nous déterminer à ce que cette action aboutisse. La seconde c’est que nous ne devons pas nous revenir sur l’action, nous n’avons pas revenir en arrière. Ainsi pour revenir à l’exemple introductif, cet individu ne pourra pas après avoir choisi une paire de chaussure, revenir dans le magasin et demander d’en changer. Le passage à l’action doit être la plus rigoureuse possible et nous devons nous tenir à cette décision initiale.
Ce passage à l’acte aussi « ferme » soit-il nécessite pourtant une réflexion, c’est la deuxième partie de la thèse que l’on retrouve dans le texte « lorsque je m’y serais une fois déterminé ». La détermination selon le Petit Larousse illustré peut se définir comme « une décision qu’on prend après avoir hésité ». Si l’on suit cette définition, on a abouti à la conclusion que le passage à l’acte passe subséquemment par