Montaigne
- L’utilisation du « je » est récurrente. En effet, le « je » est extrêmement présent dans ce texte, ce qui rend le poème d’autant plus touchant. En effet, le « je » est impliqué au plus profond du sentiment de souffrance amoureuse qu’il exprime. Ainsi, le narrateur vit pleinement chaque souffrance qu’il exprime. De plus, l’utilisation des pronoms possessifs tels que « mes » au vers 7 et « mon » au vers 10 trahissent l’implication profonde du poète.
II. La confusion mentale du poète.
- Cela concerne les quatrains. En effet, le champ lexical de la souffrance est très présent : « martyre », « soucis », « j’empire », « chagrin »… On peut traduire cela par une agonie psychologique.
Je meurs à Lyrisme car emploi du « je », césure qui relève l’idée de l’agonie, on note une hyperbole.
L’absence lui donne les soucis à martyre, comble de la souffrance.
Absence de celle qu’il aime.
Les jours et les nuits à Le martyre ne cesse pas, aucun répit. (Allitérations en « t », assonance en « ir », musicalité)
« Tant » vers 3 à Intensité de la souffrance.
« Je ne sais que je suis » à Confusion mentale, folie : la passion le prive de son libre arbitre.
Un chagrin = mille chagrins à Amplification.
Il l’aime, il est lui-même instrument de sa souffrance. (Masochisme)
Enjambement vers 7 à vers 8.
« Infini mouvement de mes roulans ennuis » à Les vagues, idée de répétition.
« Je le sens » à Ancré en lui.
« Je le sens mais je ne le puis dire » à Sa souffrance est indicible, le poème n’exprime pas tout ce que Sponde ressent.
III. Identification à un mythe.
- Cela concerne les tercets. En effet, on peut remarquer que Sponde se reconnaît dans le mythe d’Actéon déchiré par ses propres chiens.
Métamorphose en Actéon à Ekphrasis. Il ne peut pas exprimer sa souffrance, déshumanisation, menace de silence.
« L’esclat de mon âme est si bien altéré » à Référence à la beauté, lumière de son âme (Comme la bougie qui se consume).