Mouvements alternatifs
Introduction
1. Introduction
1.1. Présentation du sujet
Culture alternative, culture underground, mouvement hippie, contre-culture, société alternative, anti-mondialisation, anarchisme, culture punk, etc. : les expressions sont nombreuses pour désigner un mode de vie ou de pensée différente. Depuis la fin des années 1970, on utilise ses termes, principalement, pour désigner les mouvements écologistes et pacifistes. Ils ont en commun le fait de privilégier des formes d'action non-violentes de désobéissance civile qui s'inscrivent dans une démarche citoyenne et une culture autogestionnaire. A l’origine, ils ne sont pas institutionnels, ils symbolisaient principalement l’opposition des jeunes, non seulement, contre la société de consommation émergeante, mais aussi contre les normes et valeurs établies par la génération de leurs parents.
Les différents mouvements issus de cette culture alternative se sont cependant considérablement institutionnalisés depuis les années 1990 avec l’élection de représentants Verts dans plusieurs pays. Ils sont devenus à la fois sociaux, politiques, culturels et musicaux. Souvent, le mouvement alternatif est caractérisé par des petits groupes, parfois liés par des contacts personnels, constituant un réseau plutôt informel. Il existe par exemple, localement, des lieux de rencontre alternatifs dans chaque ville de Suisse Romande qui se présentent sous différentes formes. Cela peut être des squats, des bars, des salles de concert, etc.
Mais aujourd’hui, que peut bien signifier une culture « alternative » ? D’ailleurs alternative à quoi ? L’alternative impliquait l’opposition à un adversaire spécifique dans les années 70, le système et cette société de consommation émergeante. Cependant, maintenant contre quoi alors une alternative s’élèverait-elle encore ? Aujourd’hui, les « alternatifs » n’ont plus l’ambition de changer la société. Ils ont appris à connaître les mécanismes de la société de consommation, du