DVORAK ANTONIN [pic]

Antonin Dvorak quitte l'école à 11 ans pour devenir comme son pére, boucher du village et aubergiste. Son père réalise vite que son fils à un don musical et l’envoie, en 1853, chez un oncle de Zlonice, où il apprend l’allemand, langue officielle de l’administration impériale autrichienne, et améliore le peu de culture musicale qu’il avait acquise à l’orchestre du village.

Il continue ses études à Kamenice et est accépté en 1857 à l’école d’orgue de Prague, où il reste jusqu’en 1859. Diplômé du second prix, il rejoint « la Prager Kapelle de Karel Komzák », un orchestre de variétés. Il est alto. En 1862, la « Prager Kapelle » est intégrée au nouvel orchestre du Théâtre provisoire de Prague, nommé ainsi en attendant la création d’un véritable l’opéra (le Théâtre national de Prague verra le jour en 1881).

Grace à son expérience de musicien d’orchestre il peut découvrir de l’intérieur un vaste répertoire classique et contemporain. Il joue sous la baguette de prestigieux chefs d’orchestreet musiciens, tels Bedrich Smetana, Richard Wagner, Mily Balakirev. En plus de son travail de musicien, il trouve le temps de composer des ' uvres ambitieuses (deux premières symphonies en 1865).

Dvořák abandonne l’orchestre en 1871 pour se consacrer à la composition. Il vit grace aux cours particuliers qu’il donne, avant d’obtenir un poste d’organiste à l’église Saint-Adalbert (1874).

Dvořák tombe amoureux d'une de ses élèves, Josefina Cermakova. Il lui dédie une série de chansons, « Arbres de Cyprès », en espérant que cela suffise à conquérir son coeur. Mais elle lui préfère un autre homme, et en 1873 Dvořák épouse la s' ur de Josefina, Anna. Ils auront neuf enfants.

Alors qu’il rencontre ses premiers succès locaux (cantate Hymnus en 1873 qui est jouée sous la direction de son ami Karel Bendl), un jury viennois apprécie ses compositions et lui propose une bourse qui sera renouvelée cinq années de suite.