Mélancholia
Victor Hugo compare les usines à des prisons comme au vers 6 où il fait référence à une prison « Dans la même prison le même mouvement » cela renforce aussi l’impression de répétition à cause des « même » qui sont répété deux fois; il insiste sur la durée au vers 5 « éternellement ». Il effectue une antithèse au vers 9 « Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, », cette figure insiste sur le caractère scandaleux du travail subit. « Jamais on ne s’arrête, jamais on ne joue » vers 11, est une anaphore qui compare le travail à un monstre, comme au vers 8 avec une métaphore filée « Monstre hideux ». Au vers 18 « souffle étouffant » est une oxymore faisant référence à un univers angoissant. On repère un une antithèse au vers 24 « Qui produit la richesse en créant la misère », au vers 25 « Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil », est une hyperbole qui dénonce le travail industriel, la phrase exclamative désigne aussi la désapprobation du poète. Dans les derniers vers il emploie un registre polémique pour critiquer la société.
Victor Hugo fait aussi un portrait des enfants, en décrivant d’avantage leurs faiblesses que leurs forces pour évoquer la pitié du lecteur, comme au vers 2 où il décrit leur faiblesse physique « la fièvre maigrit » ou encore au vers 18 « Rachitisme ! », il décrit aussi leur faiblesse morale comme au vers 1 « dont pas un seul ne rit ? » qui évoque le fait qu’ils ne s’amusent