Introduction
Depuis des siècles, les gens transmettent leurs savoirs de bouche à oreille. Les détails de ces petites histoires se transforment avec le temps puisque chaque conteur transmet mais le noyau du récit demeure le même. D’ailleurs, on peut être porté à croire que c’est ce que Jacques Ferron, écrivain prolifique québécois qui a vécu de 1921 à 1985, a pu constater lorsqu’il a habité en Gaspésie. Il a pu entendre de nombreuses histoires et, au fil du temps, il a constaté que celles-ci évoluaient et prenaient des tournures différentes qui leur donnaient un coté tout à fait fictif. On peut donc supposer que c’est ce qui l’a amené à mettre à l’écrit des récits imaginaires et divertissants. En effet, cet homme d’influence à écrit plus de 72 contes dont «Mélie et le Bœuf», un conte appartenant au fantastique que l’on peut retrouver dans le bouquin «Contes», publié en 1968. Dans ce conte folklorique, il nous présente une femme prise d’affection pour un veau qui finit par être envoyé au Séminaire pour être instruit et devenir un avocat. Ainsi, penser que Jacques Ferron s’est inspiré de ce qu’il a entendu en Gaspésie puisqu’une histoire similaire, intitulé «L'avocat Leboeuf», circulait dans cette région. Par contre, plusieurs éléments insolites font que sa version du récit est un conte. C’est ce que l’on verra en analysant le côté fantastique du récit et la façon d’écrire de l’auteur.

Développement (1)
Tout au long de «Mélie et le bœuf», le fantastique apporte de nombreux aspects propres aux contes. En effet, l’auteur nous présente des événements extraordinaires dans un contexte réel tout en nous proposant des personnages qui ont des réactions plutôt normales face à ces situations irréelles. événements extraordinaires dans un contexte réel : Le curé décide de se débarrasser de la bête en l’envoyant aux études. Pour nous présenter cela, l’auteur utilise une personnification du bœuf(fait des études, marche, etc) . + Expliquer en quoi c’est une