Mérimée
1811 Le jeune Prosper Mérimée suit ses études au lycée Napoléon (Henri IV). C'est un élève moyen, qui toutefois, se distingue en droit.
1819 Après son baccalauréat, il commence des études de droit, sur les conseils de son père.
1820 Sous l'influence de sa mère, il s'intéresse à la littérature anglaise, l'une des sources du romantisme français naissant.
1822 Mérimée commence une tragédie ( Cromwell) dont il fait une lecture chez son ami Viollet-Le-Duc.
Il aimerait devenir écrivain, mais souffre de 2 handicaps : il n'a ni nom, ni fortune. De plus, ses positions libérales et religieuses ne lui facilitent pas la tâche. Il a du mal à intégrer les milieux de la Cour et du faubourg Saint-Germain. Il parvient à force de patience à faire son entrée dans la vie mondaine et fréquente les salons parisiens.
Il fréquente bientôt Musset et Hugo. Il rencontre Stendhal (Henri Beyle), de 20 ans son aîné, qui devient l'un de ses amis.
1823 Mérimée obtient sa licence de droit. Il est exempté de service militaire pour "faiblesse de constitution"
1825 Mérimée, passionné par le théâtre espagnol publie une série d'articles anonymes dans le Globe. Puis il conçoit l'idée d'une mystification : il "crée" une comédienne espagnole, Clara Gazul, dont un imaginaire M. Joseph Lestrange vient de traduire les œuvres. Il lit ou fait lire chez Delécluze, six pièces qui seront publiées sous le titre, Théâtre de Clara Gazul. Il y dévoile un esprit brillant, à la fois fantaisiste et humoristique. Plusieurs revues tombent dans le piège, cependant Le