Nana - emile zola
24) qui veut que l'on désigne son théâtre par son vrai nom : un « bordel » ! – Mignon qui vend les charmes de sa femme Rose, qui craint que Nana ne l'éclipse dans le coeur du banquier Steiner et qui décrit ainsi Nana : « une roulure1 ! Le public va joliment la reconduire... » – Lucie Stewart (courtisane et maîtresse de Fauchery), Caroline Héquet (courtisane, elle aussi), Paul Daguenet (le greluchon2 de Nana) – le « comte Muffat de Beuville » (chambellan3 de l'Impératrice), sa femme Sabine et son beau-père « le marquis de Chouard » (conseiller d'État) – En un mot le tout Paris s'est donné rendez-vous au théâtre pour assister aux premiers pas de Nana sur scèneEn somme , le TOUT PARIS, s’est donné rendez-vous à cet évènement qui ressemble plus à un non évènement, selon le narrateur …afficher plus de contenu…
: la description est donc l'occasion d'une satire de la société du second Empire, dont Nana serait en serait la figure métaphorique, de plus elle en est la figure biographique I ) Plus une scènegrotesque , carnavalesque se met en place, une scène décalée, une mise en abyme, les spectateurs regardent ce spectacle désolant mais Zola nous invite , nous lecteurs à découvrir ceux-ci en train de se pâmer devant une « Vénus blonde » qui ne sait pas chanter « comme une seringue » et mauvaise comédienne ; en outre elle représente ici une allégorie de chair, une femme en proie aux désirs masculins ; jetée en pâture même (Bordenave « montreur de femmes » si elle semble les dominer dans ces premières pages…..l’esthétique du naturalisme est en marche