Chapitre 1 : Nature et fonctions de la monnaie

Il y a différentes approches de la monnaie, différents types d’approche et de définition. Selon l’une ou l’autre des approches les conclusions seront différentes à cause des divergences d’opinions et d’hypothèses.

Première conception :
La monnaie est directement liée à l’échange marchand La deuxième conception :
On ne peut pas réduire la monnaie à l’échange, elle ne trouve pas son origine dans l’échange elle ne se réduit pas à l’échange.

A) La monnaie définie par ses fonctions

=monnaie directement liée à l’échange marchand
On définit la monnaie par ce qu’elle fait= définition fonctionnelle
Ses fonctions sont aux nombres de 3)
Le 1er à avoir énuméré ces fonctions est Aristote.
Cette définition fonctionnelle s’accompagne d’une approche « historique » des échanges. Elle a deux avantages elle fait clairement apparaitre les fonctions de la monnaie et justifie l’existence de la monnaie. Sans la monnaie il serait difficile d’avoir des échanges.
Cette approche « historique » consiste à dire que les échanges se faisaient sur la base du troc, le troc marche assez bien tant qu’on est dans un groupe ou société relativement restreint, au fur et à mesure que le groupe se développe et que le nombre d’agent susceptible d’échanger augmente le troc devient compliquer et c’est à cause de cela qu’on a besoin de monnaie pour réaliser les échanges.

1) La monnaie est intermédiaire des échanges (1ere fonction)

Le troc impose La double coïncidence des besoins :
Supposons que j’ai un stock de pomme mais j’ai envi de consommer des poires, s’il on est dans un régime de troc, je dois trouver un agent avec des poires afin d’échanger, il faut qu’il est envie de pomme et pas autre chose sinon l’échange est impossible

Il faut trouver une contre partie équivalente sinon l’échange est impossible = la double coïncidence des besoins.
Dans une petite société la double coïncidence des besoins est réalisable, dans un