NEVEU Erik (1996) : Sociologie des mouvements sociaux
Les conflits sociaux
NEVEU Erik (1996) : Sociologie des mouvements sociaux
Fiche de lecture réalisée par Christelle Bigot (CNED)
NEVEU Erik (1996), Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La Découverte, coll. « Repères »
Introduction
Les mouvements sociaux (MS) suscitent plus souvent la réaction que l’analyse car suspicion, mais les acquis des sciences sociales permettent de tenir sur les MS un discours plus éclairant parce que attentif à la fois aux déterminants sociaux des mobilisations et au vécu de ceux qui participent à l’action.
Questions alors soulevées :
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pourquoi certains groupes se mobilisent-ils davantage que d’autres?
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Quelle est la rationalité des mobilisations?
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Quel y est le rôle des médias?
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Comment les systèmes politiques y réagissent-ils?
1) Qu’est-ce qu’un mouvement social ?
Des individus, ayant en commun d’appartenir à une même catégorie sociale ont une revendication à faire valoir, ils expriment leurs demandes par des moyens familiers comme la grève, la manifestation, l’occupation d’un bâtiment public (exemple de décembre 1995). Le sens commun associe l’idée de MS à un ensemble de formes de protestation.
Problèmes : à comprendre les MS ; à comprendre pourquoi certains groupes n’y recourent pas (retraités, avocats)
A) Dimensions de l’action collective
La difficulté naît ici de la polysémie de l’adjectif “collectif”.
L’agir ensemble comme projet volontaire
Situations dans lesquelles se manifestent des convergences entre une pluralité d’agents sociaux.
Pour Raymond Boudon : notion d’effets pervers : processus qui résultent d’une agrégation de comportements individuels, sans intentions de coordination (cf. les bouchons quand départs en vacances).
Pour avancer vers une définition précise du MS, les processus de diffusion culturelles sont justiciables d’une même exclusion. Il existe du collectif dans les phénomènes