Dans ce texte Nietzsche soutient la thèse selon laquelle Il existerait deux catégories de travailleurs. La majorité sont ceux qui travaillent ne voyant que l’intérêt financier de cette activité. Il y en a d'autres très rares, paresseux, qui eux veulent avant tout se procurer de la joie, du plaisir, même si ils doivent avoir au bout du compte moins d'argent que la majorité des gens, et même s'ils sont confrontés à l'ennui.
Ceux qui travaillent sans joie apparaissent alors tous comme des gens cupides ? N'ont ils vraiment qu'un intérêt pécuniaire dans leur travail ? Qu'en est il de ceux qui cherchent avant tout leur plaisir ? Sont ils alors réellement des individus fainéants ? N'est ce pas humain de chercher avant tout son bonheur, son plaisir plutôt que de chercher les grosses sommes d'argent ? L'ennuie dans le travail ne toucherait il pas de même, voire plus, ceux qui n'aiment pas ce qu'ils font ?

Nietzsche débute son texte en disant « chercher un travail pour le gain, c'est maintenant un souci commun à presque tous les habitants des pays de civilisation ». En effet la majorité des gens sur Terre cherchent un travail en fonction de son salaire, en tout cas il en est ainsi dans tous les pays évolués. « Le travail leur est un moyen, il a cessé d'être un but en lui même » l'emploi du verbe « cesser » dans cette phrase montre bien une rupture, cela reviendrait à dire qu'il y a eu du changement ces dernière années sur la façon de travailler, la vision que les hommes ont du travail. Désormais les hommes voient le travail comme un moyen d'accéder à une fin, le salaire, le bon salaire si possible, il semble qu'auparavant il n'en était pas ainsi. Le but avant était tout simplement le travail en lui même. Travailler pour travailler, pour la joie que procure le travail. Il semblerait qu'aujourd'hui les choses aient changées « aussi sont-ils peu difficiles dans leur choix pourvu qu'ils aient un gros bénéfice. » les hommes recherchent donc dorénavant un travail