Note de synthèse
Boucher

Les six textes qui composent ce dossier portent sur l’un des peintres qui a marqué la peinture du XVIIIe siècle : François Boucher. Les différents auteurs s’accordent sur la technique du peintre et sur ses compositions remarquables : c’est un grand artiste reconnu comme tel. Néanmoins, Boucher semble aussi créer une oscillation chez certains auteurs, une dualité qui, sans enlever l’admiration qu’ils éprouvent à la vue d’un tableau de Boucher, les amène à émettre quelques critiques sur la profusion d’objet présente dans les toiles du peintre. Qu’est ce qui caractérise alors la peinture de Boucher, outre sa maitrise technique, pour faire de lui l’un des grands peintres de son époque ?

I- Les six textes s’accordent à dire que Boucher est le grand peintre du XVIIIe siècle. En effet, il est parvenu à surmonter les difficultés de la peinture pour arriver à une maitrise technique incontestable. Ses compositions sont riches d’objet, de couleur, d’idées (B) ; Boucher sait introduire une multitude de détail sans détruire l’harmonie du tableau. Il peint avec légèreté et grâce (A) : son charme, la magie de ses couleurs et sa grâce coquette sont des qualificatifs récurrents et communs au corpus de texte. Néanmoins, si les auteurs sont élogieux à l’égard de Boucher, certains oscillent entre admiration et critique. Diderot par exemple lui reproche sa profusion d’objet, son usage excessif de lieux communs ; il énumère les nombreux objets composant les toiles pastorales de Boucher sur le mode interrogatif et la description qu’il en fait est brouillée par cette abondance de détail. Il lui reproche de ne pas posséder la vérité. Le premier texte lui fait une critique similaire : il ne faut pas trop en faire sous peine de s’éloigner du vrai. Pour remédier à cela, l’auteur (A) lui conseille de s’en tenir à l’imitation de la Nature, qui est l’incarnation du vrai, et de ne pas se laisser emporter par l’imagination. Mais Diderot (B) ne semble pas partager