Plan

I- Introduction II- Section 1 : cadre conceptuel de la nouvelle école keynésienne

1- Principes fondamentales de la NEK 2- Les fondateurs : Les héritiers de Keynes

III- Section 2 : fondements microéconomiques de la NEK

1- asymétrie de l’information a- Antisélection b- Aléa moral 2- Asymétrie de l’information et marché de travail a- Asymétrie de l’information et chômage involontaire b- La théorie des signaux 3- Asymétrie de l’information et la crise actuelle IV- Section 3 : effets et implications macroéconomiques de la NEK

1- Rigidité des salaires 2- Rigidité des prix

V- Conclusion

I- Introduction
L’objectif de Keynes était sans doute d’expliquer qu’aucun mécanisme automatique n’assure dans une économie capitalistique le plein emploi et une répartition équitable des revenus et des fortunes .c’est donc l’Etat qui est responsable de l’atteinte de ces objectifs essentiels pour assurer la survie d’une civilisation menacée par les extrémismes de tous bords.
A la sortie de la guerre, les pays occidentaux reconnaissaient qu’il était de leur responsabilité d’assures le plein emploi, la stabilité des prix et la justice sociale.
Mais les choses n’étaient pas comme espérait KEYNES, depuis les années 1970 et 1980, dans la foulée d’une succession de crises financières et économiques, on assisté a un effondrement des pans essentiels de la structure de régulation mise en place dans le cadre de la révolution keynésienne. La contre offensive de la NEC et des monétaristes y’a trouvé un terrain fertile à leur critique, les nouveaux classiques ou les théoriciens des anticipations rationnelles montraient l’inefficacité des politiques monétaires et des politiques budgétaires de Keynes et cherchaient à invalider les versions mécanistes de la macroéconomie postkeynésienne, notamment celle basée sur IS_LM.
De ce fait le courant de la nouvelle économie keynésienne