Depuis 1950, le NYPD est secondé par la Police auxiliaire du Département de police de la ville de New York (NYPD Auxiliary Police), un service de police de réserve, bénévole et non armé composé de volontaires civils qui consacrent, sous uniforme officiel, une partie de leur temps libre à des activités policières diverses, principalement de quartier.
Dans les années 1970, le NYPD fut confronté à la corruption, qui poussa le maire John V. Lindsay à nommer la Commission Knapp suite aux dénonciations du policier Frank Serpico. La police fut également confrontée aux conflits sociaux croissants liés au mouvement des droits civiques et à la contestation contre la guerre du Viêt Nam. Alors que l'héroïne faisait son apparition dans les ghettos et que la police était accusée de violences et de racisme, elle fut elle-même prise pour cible, avec 10 officiers tués en 1970 et 15 autres en 19714. La Black Liberation Army (BLA) fut soupçonnée d'avoir assassiné au moins deux officiers de police de New York, Waverly Jones et Joseph Piagentini, tués le 21 mai 19714. La Cosa Nostra s'allia dans les années 1970 avec la mafia italo-américaine au sein de la Pizza Connection pour revendre via des pizzerias du Queens et d'ailleurs des dizaines de centaines de kilos d'héroïne, drogue vite concurrencée par le crack.
Au cours du mandat de Rudolph Giuliani (1er janvier 1994 - 31 décembre 2001), la politique du NYPD a été celle de la « tolérance zéro ». Pendant cette période, la ville de New York a connu une forte baisse de la criminalité, le nombre de meurtres passant de plus de 2 200 en 1990 à moins de 500 en 20075. Cette baisse spectaculaire peut être également reliée à d'autres facteurs :
Une sensible augmentation des effectifs du NYPD (un effectif passant de 22 000 officiers de police dans les années 90 à plus de 36 000 en 2010).
La mise en place d'un important dispositif de vidéosurveillance dans toute la ville de New York (le nombre de caméras de surveillance pour Manhattan est passé