L’obésité, un fait social ?

1) L’évolution de l’obésité et les indicateurs
A) L’évolution
B) Les indicateurs

2) La perception et les explications sociales de l’obésité
A) La perception
B) Les explications sociales

1) L’évolution de l’obésité et les indicateurs
A) L’évolution
Tout d’abord, des études historiques nous apprennent que la femme et l’homme n’ont cessé de devenir plus grands, et plus lourds, depuis 1700. En effet, grâce aux révolutions agricoles, davantage de calories étaient disponibles pour la population affamée et maigre. Pour rendre compte du développement de l'obésité contemporaine dans les pays développés où la transition démographique est achevée, Jean-Pierre POULAIN (sociologue) interprète l’obésité comme une «maladie de transition» propre aux sociétés modernes, où les populations doivent apprendre à gérer l'abondance alimentaire dans un contexte de baisse de l'activité physique et des besoins énergétiques.
1) Le cas de la France
D’après le graphique 1 du TD, la part de la population adulte obèse entre 1997 et 2006 a augmenté de 4,2%. Néanmoins, ce processus n'a pas touché également tous les groupes sociaux. En effet, l'obésité augmente beaucoup plus vite chez les ouvriers où les employés que chez les cadres supérieures. D’après le graphique 2 du TD, on peut constater que l’évolution du poids en fonction du revenu est différente entre l’homme et la femme. En effet, plus le revenu de l’homme augmente et plus sa corpulence augmente alors que c’est l’inverse chez la femme, plus son revenu augmente et plus sa corpulence diminue.
D’autre part, le niveau de scolarité nous montres que moins un individu est diplômé, plus il a de chances d'être obèse. En effet, d’après les données de l’INSEE, en 2003, 15 % des individus sans diplôme ou ayant au plus un brevet des collèges sont obèses, tandis que seulement 5 % des diplômés du supérieur le sont.
De plus, il existe une différence importante selon le type de commune : les