ntroduction
En 1944,l’armée allemande perd des batailles et commence à fatiguer.
Une division de soldats das Reich entreprend de regagner les villes du centre puis du nord de la France. Sur son chemin, animée d’une colère froide, d’une folie sanglante, elle choisit de décimer au hasard un village du Limousin: Oradour sur Glane. Vengeance, ce massacre s’avère être un bon moyen de marquer les consciences, de semer la terreur et de réaffirmer la supériorité des nazis….
La forme et la structure
Le poème comporte 7 strophes, de longueur différente et des vers de 7 syllabes: des heptasyllabes La ponctuation est pratiquement insignifiante, on trouve les points dans les vers: 16,25,32,50 et 51
Des virgules dans les vers 17 et 45et enfin deux points vers 24.
Je désigne le narrateur, nos cœurs ,notre vengeance, nos terres parlent des Français et tes blessures sont celles d’Oradour.
L’anaphore (répétition d’un même mot en début de vers) qui est le mot Oradour insiste sur l’horreur qu’a vécu cette ville. Elle rythme le poème, elle est comme une litanie, une prière.
Les strophes 1 et 2 sont à la forme négative, on insiste sur ce qui n’existe plus à Oradour: femme, enfants, église, amour, greniers, feuilles, meules, vin, pierres, ce sont des mots qui parlent de ce qui fait la vie. Ces éléments évoquent la vie familiale, religieuse, le monde végétal et minéral, les récoltes et la joie. A Oradour, une vie « normale
« n’est plus envisageable, le poète insiste sur le fait que toute vie est réduite à néant , l’énumération dans ces deux strophes nous le montre « Oradour n’a plus de ».
On retrouve une énumération dans les vers 28 à 40,elle appuie encore plus sur le néant qui en résulte, sur cette impression de vide.
La strophe 6 fait écho aux strophes 1 et 2 ce qui est nouveau c’est la forme; Oradour est un champ de ruines, plus de vie, ni de soir et de matin? Tous les repères qui formaient la vie ont disparu. On a une impression de vide et de néant.
Le