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Dossier : Top 250 - 16e édition
L’état des achats en 2014
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A la recherche de cohérence
Par Thierry Parisot
L’heure est aujourd’hui au rattrapage, pour combler les lacunes du SI achats et, surtout, remettre d’aplomb des environnements bâtis par couches successives alors que les organisations et les processus n’étaient pas totalement structurés.
Plus de doute : le système d’information est devenu stratégique aux achats. Classé onzième des principaux leviers activés pour améliorer la performance de la fonction, le sujet a encore gagné deux places, après celle déjà grappillée en 2011. Mieux, le SI achats est de nouveau cité en tête, certes par une seule entreprise (Compagnie des
Alpes), et placé en deuxième position par six autres répondants – Covéa, Geodis, Groupe
Roullier, Maif, Spie, Total – contre un seul l’an dernier. «Alors que nos filiales fonctionnent dans des environnements d’e-achat différents, nous avons planifié le déploiement d’un nouveau SI, sur deux ans, avec la création de bases articles et fournisseurs communes, décrit Séverine Fletcher-Colombel, directrice des achats groupe de Compagnie des Alpes (n°239). Nous avons aussi prévu de nous doter d’un outil d’analyse des dépenses et d’un portail fournisseurs».
L’analyse de l’ensemble des réponses, qui révèle également une évolution favorable en termes de budget, renforce encore la tendance. Une direction des achats sur quatre
(24,6%) a en effet placé l’outillage dans ses cinq priorités, contre moins d’une sur cinq l’an dernier et une sur huit en 2011. Même Allianz France (n°59), le groupe qui avait donné le plus d’importance au SI achats en 2012, continue d’insister sur son rôle stratégique après l’avoir pourtant rétrogradé d’une place cette année. «Nous avons remonté la relation avec les fournisseurs dans nos priorités, mais les outils restent un sujet essentiel pour nous, explique Patrick Delazzari, responsable du département