Ouèl'évolution de sa réflexion. ces trois temps sont marqués par "d'abord" (l. 7), "or" (l. 16), et "et" (l.30).
A. Un "non" catégorique (l. 7-16)
•La première décision est rapportée au style direct, en un seul mot : "Non" (l. 7)
•Jean se tourne vers l'avenir. Cf. verbes au conditionnel : "vendrait" (l. 8), "travaillerait" (l. 9), "redeviendrait" (l. 13)
-> Cette décision semble irrévocable
•Le premier argument est fourni implicitement par la question : "Cette fortune qu'il avait reçue, un honnête homme la garderait-il ?" (l. 4-6) (-> interrogation rhétorique)
•Le deuxième argument constitue le fait que la situation serait supportable puisqu'il était déjà pauvre avant : "Il avait été pauvre, il redeviendrait pauvre." (l. 13)
B. Un renversement (l. 16-30)
•Dans ces lignes, nous pouvons remarquer que les connecteurs et le lexique traduisent un renversement brutal lié à un événement extérieur : le passage d'une femme qui par association d'idée fait penser à Mme Rosémilly : "Or" (l. 16), "brusquement" (l.17), "la secousse" (l. 18), "en même temps" (l. 21) = connecteurs logiques
•Les arguments : Pierre envisage les conséquences négatives du fait de refuser l'héritage
1. Le renoncement : rythme ternaire, gradation "Il devrait renoncer à épouser cette femme, renoncer au bonheur, renoncer à tout." (l. 21-23)
2. La trahison : "Pouvait-il agir ainsi, maintenant qu'il s'était engagé vis-à-vis d'elle ?" (l. 23-24)
3. L'obligation d'imposer à Mme Rosémilly un sacrifice financier qui n'était pas prévu au départ : "mais avait-il le droit (…), de lui imposer ce sacrifice ?" (l. 26-27)
Si l'on regarde d'un peu plus près la question que se pose Jean, on peut remarquer que la réponse y est sous-entendue : "Ne valait-il pas mieux garder cet argent (…)?" (l. 27-28) -> Jean pense désormais accepter l'héritage.
C. "Et" = Les doutes qui aboutissent au "oui" implicite (l. 26 à fin)
•Le doute :
Nous pouvons remarquer - Un lexique du combat