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« Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? »
Dissertation n°3
Dans la question « suis-je ce que j’ai conscience d’être ? », nous pouvons nous interroger sur la notion du sujet pensant, pour cause l’utilisation du « je ». Cette notion nous amenant alors sur une notion de réflexion. Une réflexion sur l’existence, elle même introduite par le verbe être de la question (« suis » et « être »). Il est alors question de prendre conscience de cette existence, cette conscience devra être déterminée par différents niveaux. Lorsque la conscience est définit comme la connaissance plus ou moins claire que l’homme possède de ses états, de ses pensées et de lui-même ; on peut venir à penser que cette conscience est intuitive cependant ce n’est pas forcement le cas. On distingue : la conscience immédiate (ou spontanée) qui est caractérisée par une quasi certitude de notre appartenance au monde, elle ne se pose pas comme objet même de son questionnement. Puis la conscience morale qui nous aide à savoir ce qui est bien ou mal en fonction des jugements de la société. Mais aussi la conscience intellectuelle, une pensée qui se pense elle même, on sait que l’on sait, alors nous réfléchissons à ce savoir. Également la conscience réfléchie qui est la conscience de soi, celle qui dit « je », celle qui correspond au dédoublement du sujet se saisissant lui même en tant que conscience. Il s’agit ici de l’utilisation de cette dernière pour progresser dans notre analyse. Notre sujet nous appelle à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience et l’être, ainsi à analyser les formes possibles de celui-ci. Avec cette réflexion nous en venons à nous demander si nous sommes vraiment tout ce que nous pensons avoir conscience d’être, et si cela et plus ou moins le cas. Ou encore si je suis tout a fait autre que cette conscience que j’ai de mon être. Nous pouvons présupposer que la conscience pourrait être un obstacle à la connaissance de soi-même, surtout dans le