Résumé des Chapitre 6 et 7 du Contrat social de ROUSSEAU.

Les hommes sont dans une situation de conflit et, pour survivre ils vont devoir s'associer, changer leur manières d'être. Il faut trouver une sorte d'association, pour vivre en société ou chacun est protégé par la société et en même temps que l'individu se sente aussi libre qu'avant son entrée dans cette société. Le contrat social est un double contrat : chacun va s'engager à faire partie de la société, va faire un engagement envers soi-même. Et chacun va s'engager envers l'autorité de la volonté générale qui est formée par l'ensemble des individus engagés. Cet ensemble d'engagés va être le peuple, l'unité des individus associés par le pacte social, la volonté générale devient la volonté du peuple. Le pacte social va fonder la République ou Etat. Etat lorsqu'il est passif, souverain lorsqu'il est actif, c'est le peuple qui va être souverain, le sujet se soumet aux lois qu'il a lui même voulues. L’association est double et réciproque : chaque individu est citoyen car il participe à l’autorité souveraine, et sujet car il est soumis aux lois. Le souverain ne saurait par son unité se limiter lui-même avec des lois, il n’est tenu que par ce qu’ exige le contrat social. Le souverain n’a pas besoin de garant par rapport à ses sujets : il ne peut avoir d’intérêt contraire aux particuliers qui le composent. En revanche chaque individu peut avoir une volonté particulière qui diffère de celle du souverain, c’est cette injustice possible qui donne au souverain le droit de contrainte. On peut forcer celui qui ne respecte pas les règles « à être libre » donc à les respecter car « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». Cette contrainte rend le pacte social possible, et garantit son bon fonctionnement et sa justice, sans cela l’engagement serait absurde.

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