Pascal pensées
Pascal , Pensées 1670
L’homme est mortel , donc toutes ses activités sont vaines, et pourtant l’homme s’ agite beaucoup. C’est le constat paradoxale que dresse Pascal dans le fragment des Pensées étudié , écrite en 1670 et consacré au divertissement. Ce terme ici ne désigne pas seulement les loisirs agréables, mais toutes les occupations qui détournent notre pensées de la mort : au sens étymologique, divertir signifie en effet détourner, distraire . Le but de la démonstration est de faire apparaitre que l’homme , sans le secours de la foi, est incapable de faire face a sa condition mortelle. L’ argumentation procède en quatre temps :
- La cause du malheur des hommes est de ne pas savoir rester en paix dans une chambre . - La raison du malheur des hommes est leur « condition faible et mortelle » - Un exemple hyperbolique : un roi sans divertissement - Les effets de cette vérité : les hommes aiment le « trouble et le remuement » (l’agitation)
Nous montrerons comment Pascal construit un raisonnement logique et implacable , et quels moyens il utilise pour persuader son lecteur. 1 en livrant une vision très pessimiste de la condition humaine 2 en montrant le but réelle de nos vaines occupations 3 pour enfermer le lecteur dans une démonstration implacablement logique .
1 En livrant une vision très pessimiste de la condition humaine qui sert de point de départ à la méditation de Pascale. En effet celle-ci est présenté comme une « condition faible et mortelle ; et si misérable que rien ne peut nous consoler » : a) C’est un registre discrètement pathétique :
- Trois épithètes coordonnées pour qualifier notre condition ( faible mortelle et misérable - Misérable est mis en valeur et englobe les deux autres , il est mis en valeur par la structure consécutive ( si…que) - Emploie du verbe consoler qui participe également a cette présentation pathétique de l’homme. - Plus loin Pascale utilise le mot