Pascal supporte la thèse que la vérité n’a pas d’intérêt à l’homme, qu’il privilégie des principes malhonnêtes afin d’atteindre son objectif. Au plus il prend de l’importance au sein de son organisme, au plus il est fier, il est arrogant. Cette arrogance lui coutera également une certaine susceptibilité.
L’homme écrase les autres afin d’atteindre son objectif, il a un esprit compétitif, il désire la victoire, et être le meilleur. Il est hypocrite et mensonger envers ses confrères, il les flatte, ce qui révèle cet égoïsme profond. Mais il l’est aussi envers lui même (l 14 ; ‘en soi même et à l’égard des autres’), il peur du jugement des autres, et c’est pour combler ce désir d’égoïsme que l’homme se compare aux autres, qu’il s’y mesure, afin de se valoriser, de se rassurer. Malgré cette attitude supérieure, l’homme est anxieux, il a besoin de se convaincre qu’il est mieux que son entourage. Dans cette mesure, l’homme ne veut en effet pas qu’on lui dise la vérité, il en a peur. Il est plus facile, comme dit l’expression, de ne pas ‘faire face a la vérité’, de vivre dans l’illusion.
La peur et la vérité sont, par définition, incompatibles. La peur, elle, est un principe de crainte qui est reliée à l’affectif de l’individu. La vérité, en revanche, est un principe de rationalité, elle se base sur ce que l’on sait. Cette association de ‘peur’ et de ‘vérité’ st donc paradoxale.
Il y a néanmoins des individus qui sont en quête de vérité, ce qui est très important. Les scientifiques sont un bon exemple de cette quête, car ils découvrent constamment de nouvelles choses auxquelles ils croient.Si ceci n’était pas le cas, nous vivrions dans une société menée d’illusion et de fables ; notre existence entière serait un mensonge.
En somme, je pense qu’il est vrai que l’homme cherche la facilité et tend donc vers l’illusoire plutôt que vers l’amélioration, le progrès donc la vérité, mais que nous sommes chanceux que certains domaines ont pour objectif de chercher et