Pascal blaise
C'est un enfant précoce qui sera éduqué par son père et se découvrira une prédilection pour les sciences, clarifiant les concepts de pression et de vide et inventant la pascaline (ancêtre de la calculatrice). Ce n'est qu'après une expérience mystique à la fin de 1654 qu'il abandonnera les sciences pour s'adonner à la philosophie et à la théologie. C'est dans cette période qu'il publiera les Provinciales et les Pensées qui seront publiée post mortem.
Pari Pascalien :
« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »
Divertissement Pascalien :
En 1662, le philosophe français Blaise Pascal élabore une approche renommée du divertissement qui sera publiée en 1670 dans les Pensées. Il y développe l'idée contradictoire selon laquelle il est nécessaire à l'homme de se distraire et donc essentiel pour lui de se détourner de l'essentiel. (En se détournant de l'essentiel, l'homme atteint donc l'essentiel divertissant...)
En 1947, Jean Giono reprend cette approche dans son roman Un roi sans divertissement.
La méditation pascalienne sur le divertissement trouve un prolongement dans le roman de Jean Giono, Un roi sans divertissement (1947). Giono emprunte le titre et la dernière phrase du livre à un passage des Pensées (fragment 142 de l’édition Brunschvicg) : « Un roi sans divertissement est un homme plein de