Passions (culture générale)
I – La passion est un mal
Monde Antique : passion discréditée => pathos = (grec) souffrance
Souffrir = avoir mal (expérience) + supporter (porter par dessous) => se laisser faire, passivité.
Contexte évangéliste : passion du Christ => passivité, se laisse crucifié, méprisé.
Anciens (stoïciens) détestent passion. Idéal : apathie.
Retournement spectaculaire.
Qd passionné = on souffre (et personé veut souffrir !) + on subit.
Monde des anciens valorisent libé => déteste passion.
Platon compare l’âme à « un attelage ailé » : 2 chevaux => noir (=augmente le risque de chute: passion, partie désirante) et blanc (=irascible, partie agressive de l’âme ; Bonne race). Colère : à condition qu’elle soit sous le contrôle de la raison.
Iliade commence ac colère d’Achille.
Monde antique à l’égard des passions : défiance.
Comment ça fonctionne ?
« Je le vis, je rougis, je pâlis à ses yeux » (Racine, prononcé par Phèdre) : * Phase 1 : sensation * Phase 2 : somatisation * Phase 3 : Intériorisation, empreinte psychique
Série d’états pas liés logiquement.
Vis => élément du sensible
Rougis=> teint
Je pâlis=> sens psychologique (effrayé)
Passion : relat° entre âme et corps. (Descartes s’intéresse à ce lien)
Passion : élément du sensible affecte mon être.
Passion = affect (relat° entre psychique et somatique)
3 affects : * en fonct° de l’emprise de la parole (ex : affecté psychiquement, terrorisé, paralysé par peur) = émotion (émouvoir : mettre en mouvement) * Sentiment (purement psychique) * Passion : effet de bascule entre les 2.
Absence de l’autre ronge âme : jalousie. * Passion amoureuse : manque psychique + physique : trouble, affect, suppose que sensible a sur nous une emprise * Un élément de la nature m’altère. Elément essentiel à cette nature.
Kant : Passion fonctionne comme une métonymie => fonctionne + conduit à prendre la partie pour le