Paul claudel

2673 mots 11 pages
Immeuble du boulevard de Port-Royal où vécut la famille Claudel de 1886 à 1892Paul Claudel est le fils de Louis-Prosper Claudel, un haut-fonctionnaire de province, et de Louise Athénaïse Cerveaux. Il est frère cadet de Louise Claudel et de la sculptrice Camille Claudel, grandit à Villeneuve-sur-Fère. En 1882, il arrive, avec sa mère et ses sœurs, à Paris, au 135bis, boulevard du Montparnasse de 1882 à 1886 puis au 31, boulevard de Port-Royal de 1886 à 1892[1]. Il fait ses études au lycée Louis-Le-Grand où il obtient son baccalauréat de philosophie en 1885 et s'inscrit à l'École libre des sciences politiques pour y préparer une licence de droit[2].

Paul Claudel, selon ses dires, baignait, comme tous les jeunes gens de son âge, dans « le bagne matérialiste du scientisme de l'époque ». Il se convertit au catholicisme, religion de son enfance, en assistant en curieux aux vêpres à Notre-Dame de Paris le 25 décembre 1886, jour de Noël. « J'étais debout, près du deuxième pilier, à droite, du côté de la sacristie. Les enfants de la maîtrise étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. En un instant mon cœur fut touché et je crus »[3].

À la même époque, Paul Claudel découvre les Illuminations, un recueil de poèmes d'Arthur Rimbaud dont la lecture sera pour lui déterminante. L'influence de celui qu'il appelait le « mystique à l'état sauvage » est manifeste, par exemple, dans Tête d'or, une de ses premières pièces de théâtre.

Diplomate en 1893, il est successivement consul de France à Prague, Francfort, Hambourg, en Chine à Shanghai, Fou-Tcheou (Fuzhou) et Tsien-Tsin (Tianjin), puis ministre plénipotentiaire à Rio de Janeiro, à Copenhague, ambassadeur de France à Tōkyō de 1921 à 1927, à Washington, puis à Bruxelles, où se termine sa carrière diplomatique en 1936.

Claudel en 1927Il s'installe alors définitivement dans le château de Brangues en Isère, qu'il avait acquis en 1927 pour y passer ses étés. Le travail littéraire, mené

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