Petra
A l'époque de sa construction, vers la fin du VIIIe siècle avant J.-C., l'un des grands avantages du site de Pétra était son emplacement géographique. Tout en restant aisément défendable - très peu d'accès et dominé par des massifs montagneux - il se situe au carrefour des routes reliant la Méditerranée à l'Arabie. Le site prospère donc grâce aux passages réguliers de nombreuses caravanes qui transportaient d'une région à l'autre des produits variés : épices, encens, etc...
Après plusieurs séismes la cité se vide peu à peu de ses habitants, elle tombe dans l'oubli et devient un mythe. Ce n'est qu'en 1812 que l'explorateur Jacob Ludwig Burckhart redécouvre Pétra et devient le premier occidental à se trouver face aux façades impressionnantes des bâtiments, directement taillées dans la roche.
En 1985, Pétra est listé Patrimoine mondial de l'UNESCO, puis parc national archéologique.
I. Présentation de Petra :
Pétra (ou Ouadi Moussa, en Grec : πέτρα "rocher", nom sémitique : Rekem ou Reqem ou Raqmu "la Bariolée", en arabe : البتراء Al-Butrā') est une ancienne ville troglodytique d’Arabie, aujourd'hui en Jordanie. Rekem est un des anciens noms de Pétra et apparaît dans manuscrits de la mer Morte associée au mont Seir. En outre, Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) et Saint Jérôme (ou Eusèbe Sophronius Hieronymus, Prêtre et apologète Chrétien, v.347-420) affirment que Rekem fut le nom originel de Pétra.
Pour la Bible le nom de Pétra correspond à l'Hébreu, Sela (II, Rois, XIV, 7 Isaïe, XVI, 1). Le nom sémitique de Pétra, Rekem est également mentionné dans les Manuscrits de Qumran. Cette ancienne place de commerce, non seulement possédait les avantages d'une forteresse, mais contrôlait, les principales routes commerciales qui la traversaient, de Gaza à l'Ouest, à Bosra et Damas dans le Nord, à Aqaba sur la mer Rouge, et à travers le désert pour le golfe