Peut-on dire qu'il n'y a pas de vérités premières, qu'il n'y a que des erreurs premières ?
-ll est incontestable que peu d'entre-nous se sont interessé à la psychologie de l'erreur, de l'ignorance ou encore de l'irréflection pourtant si enrichissante pour de petits êtres fasçonnés par des vérités souvent trop lointaines de la réalité.
-Le mot «vérité » en philosophie signifie une connaissance authentique, fondée sur la concocordance de la pensée avec la réalité, or,
-une vérité « première » sera donc assimilée a une notion fondamentale, une vérité dont la véracité nous semble évidente.
Seulement Descartes condamne ces « pseudo-savoirs », qui ne donnerait plus l'apparence de la vérité que la vérité elle-même. Comment distinguer le vrai du véridique et du vraisemblale ? Existe t-il des différences de degré entre ces notions ou faudrait-il les distinguer par nature, comme le fait le rationalisme classique (philosophes grecs) ? Où se situent les vérités premières dans leur rapport à la vérité ou justement à l'erreur ?
Autrement dit, peut-on dire qu'il n'y a pas de vérités premières, qu'il n'y a que des erreurs premières ?
Nous verrons que les véritées premières ont pour caractéristiques d'être vraissemblables et non véridiques contrairement à ce que l'on pourrait tout de suite conclure.
Nous devrons alors examiner le fait que ces vérités préconçues qualifiées de « discriminatoires envers la verité » par Descartes doivent être remises en question du fait qu'elle ne sont pas toujours synonymes de réalité. Mais nous ne seront pas en droit de reconnaître que les vérités premières ne tiennent qu'un rôle sans importance à l'égard de l'esprit humain.
Partie 1: les vérités premières sont-elles véridiques ou vraisemblables?
Le sens commun paraît peu soucieux de distinguer les qualificatifs « véridique » et « vraisemblable ».dès lors que l'on tient une chose ( un fait, un énoncé, une histoire, une doctrine) pour vraie, on pourrait indifféremment la juger véridique, c'est à dire ayant le caractère d'être vrai ou