Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait? (essai de dissertation philo)
Nous pensons être conscients de nos actes. Nous pouvons être surpris de nos réactions. Sommes-nous alors libres ou inconscient de nos faits ?
Savoir, c’est d’abord avoir connaissance de quelque chose, en avoir conscience. Dans ce cas, on peut tout de suite en conclure que tous nos actes sont accompagnés d’une prise de conscience, l’individu sait ce qu’il veut faire, pourquoi et comment. Cependant, certaines situations viennent contredire cet argument tel que le somnambulisme, le sommeil ou des émotions (fortes ou non) comme la surprise ou la peur. Il s’agit alors ici d’étudier les rapports de connaissance d’un individu avec ses agissements. Dans quel cas un individu agit-il en connaissance de cause ? Alors pouvons-nous ne pas avoir connaissance de nos faits et gestes ? Nous commencerons alors avec la conscience de nos actes, puis nous poursuivrons avec l’inconscience de nos agissements, pour terminer avec la réponse à la question posée.
Une action, c’est agir. L’individu « ordonne » à son cerveau de bouger, de parler etc. Il est donc bien conscient avant, pendant et après l’action, il réfléchit à ce qu’il va faire, il y pense. Notre conscience analyse et contrôles nos faits et gestes, et nous dire c’est bien ou non. On est responsable de ce que l'on fait (par exemple, le serment d'Hippocrate) Comment pourrait-on ne pas savoir ce que l'on fait? Une action ne nécessite-t-elle pas la pleine attention du sujet? Sa présence aussi bien spirituelle que physique? Une action se pense avant d’être exécuter : il n'y aurait pas d'action sans pensée, sans calcul des conséquences de l'action, sans savoir ce que l'on fait
Certains comportements relève de l´inconscient, De même, le somnambule, même si il ne se rend pas compte de son état, garde une certaine conscience du terrain. Aussi dans la rue, quand nous on ne pense pas à mettre un pied devant l’autre. On ne pense pas non plus à respirer. De plus, il y a des