Peut-on parler d'une disparition de la classe ouvriere ?
A) Une moyennisation de la société par une tertiarisation de l'économie.
- depuis les années 70, moyennisation de la société, les ouvriers ont accès à la consommation de masse
- tertiarisation de l'économie. Ouvriers étaient avant la PCS la plus représentée maintenant ce sont les employés
- division des ouvrier, plus de sous-traitance
Ainsi, si l'on respecte les conditions objectives de vie commune, on rapprocherait les ouvriers à la plupart des employés, cependant ils ne possèdent pas la même place dans le processus de production.
B) Peu d'ouvriers ont une conscience de classe
- internationalisation de l'économie. On confronte les ouvriers à ceux des autres pays
- les médias parlent peu de classes (ou de lutte de classes)
- la monté de l'individualisme. Ils ne veulent plus constituer un groupe, ne se définissent plus comme ouvriers, car c'est devenu un terme péjoratif. On parle "d'embourgeoisement ouvrier"
C) L'apparition de nouveaux mouvements sociaux
- depuis la moitié du XXe siècle (féministes, homo-sexuels...)
- croyance en une mobilité sociale, nuit à la création de mouvements sociaux pour défendre les droits ouvriers (car impression de ne pas le rester toute sa vie)
- précarisation des individus, donne l'impression d'avoir moins de poids. Décourage à faire grève par peur du chômage
- baisse du syndicalisme, réclamations sociales plus difficiles (idem pour les partis politiques)
Cependant résurgences des inégalités depuis les années 80
II. On assiste à un retour de la notion de classe ouvrière.
A) Résurgence des inégalités
- des inégalité plus fortes. Peu de mobilité
- reproduction de ces inégalités de génération en génération
- inégalités cumulatives (parler des biens, réussite scolaire, loisirs...)
B) Une persistance des mouvements sociaux
- ils existent toujours même s'ils ne sont plus interprété comme une lutte de classes
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