Dissertation : Peut-on se mentir à soi même ?

Introduction : L’être humain est souvent de mauvaise foi, il se ment à lui-même. Pourtant, ce mentir à soi même est contradictoire dans les termes, car pour que l’être humain sache qu’il ment, il faudrait qu’il ne sache pas qu’il le fait. En effet, mentir fait allusion au mensonge, à l’illusion, à l’erreur. La vérité est l’accord de l’esprit avec la réalité, c’est la sincérité, donc mentir c’est ne pas être sincère, c’est un désaccord entre l’esprit et la réalité. Mentir, c’est cacher une vérité que l’on connaît, il est donc facile de mentir à quelqu’un, mais se mentir à soi même c’est savoir la vérité et se la cacher. « Peut-on » invoque la possibilité intellectuelle et logique de quelque chose, implicitement, c’est aussi « doit-on », est-ce un devoir ? Est-ce légitime de se mentir à soi même ? Sachant qu’est légitime ce qui est conforme à la justice comme norme du droit. Est-il possible de se mentir à soi même et comment peut-on faire ? Réussi t on a faire cela en se détournant de notre conscience ? Nous verrons dans un premier temps que le mensonge à soi même peut être conscient, puis nous verrons qu’il peut aussi être inconscient et nous examinerons alors la légitimité du mensonge à soi-même.
Intro partielle : (inconscience) = on peut Le mensonge implique de mentir à quelqu’un, c'est-à-dire que nous sommes conscient de le faire, se n’est pas se tromper, c’est le faire volontairement. Pour se mentir à soi même il faut donc être nous même et quelqu’un d’autre à la fois. C’est donc l’inconscient qui rend possible qu’on se mente à soi-même.
Développement :
A – Inconsciemment = Schopenhauer Le mensonge, tel qu'on le comprend habituellement, implique un interlocuteur. C'est bien lui que j'ai l'intention de tromper par mon discours, en l'amenant à croire à ce qui n'est pas conforme à la vérité. Puis-je donc me considérer comme mon propre interlocuteur ?
L’inconscience c’est l’inexistence de la