Philo
Sujet : « La conscience morale ne provient-elle que de l’épreuve de la faute ? »
Avoir « conscience de » c’est tout d’abord savoir que l’on existe en tant que sujet ; la conscience serait donc un élément primordial permettant de constituer le sujet. On distingue trois consciences : la conscience immédiate, la conscience réfléchie et la conscience morale. Le sujet se porte sur la conscience morale, et donc sur notre capacité à juger du bien et du mal, avoir conscience moralement des actes que l’on fait, si l’on agit en tant qu’homme de bien ou si l’on agis dans le mal .On peut également agir dans l’erreur, c'est-à-dire agir de façon regrettable , c’est alors la prise de conscience de manière morale qui va donc nous faire regretter.
Avons-nous conscience du bien ou du mal que l’on fait que lorsque nous agissons dans l’erreur ? Cette conscience est elle donc uniquement présente lors de l’épreuve de la faute ? Ou bien est elle présente en tout homme ?
Ce sujet nous amène à réfléchir sur la provenance de la conscience morale, si elle provient uniquement lorsque nous faisons des erreurs ou bien si elle provient de façon systématique, même lorsque l’on fait une bonne action. Dans un premier temps, nous verrons que nous n’avons de conscience morale que lorsque nous sommes dans l’erreur, c'est-à-dire que, c’est l’erreur que nous avons commise qui nous permet de prendre conscience de celle-ci ; seulement cette conscience morale peut également être présente même lorsque nous n’agissons pas dans la faute, puisque si nous n’avions pas conscience d’avoir fait le mal, comment pourrions nous savoir que l’on fait le bien ? Cela voudrait donc bien dire que la conscience morale est présente dans n’importe quelles épreuves que tout homme traverse. Comme troisième partie, nous verrons que la conscience morale est présente en tout homme capable de juger, c'est-à-dire d’avoir un jugement de valeurs.
La conscience morale proviendrais donc