Philo

1567 mots 7 pages
« Est-il nécessairement utile de faire son devoir ? »

On estime qu’un devoir est un acte que nous sommes obligés d’accomplir. Le devoir désigne ce qui doit être fait, il renvoie donc à l’obligation morale, qui est interne au sujet et qu’il faut distinguer de la contrainte qui est une obligation juridique, externe au sujet. L’obligation renvoie elle-même à la morale et au choix libre. On peut choisir de ne pas remplir ses obligations, dans ce cas notre responsabilité est engagée. En revanche, la contrainte semble davantage du côté de la nécessité physique, dans la mesure où l’on tente de déterminer l’action par l’usage de la force. Le devoir est ce qui doit être fait, il possède une double dimension : une dimension extérieure et visible. Mais également une dimension intime, en effet chaque individu est conscient de ses devoirs, nous savons de ce que nous devons faire et nous sommes donc capables de nous juger nous-même. Cette dimension de la conscience s’appelle la conscience morale. Celle-ci se traduit par des sentiments tels que le regret ou le remord. Même si personne ne nous voit accomplir ou non nos obligations, notre conscience joue le rôle d’observateur et de censeur. La notion de réaliser nécessairement quelque chose s’oppose à la notion de liberté. En reprenant le concept de l’utilitarisme de Mill, on peut qualifier d’utile un acte moral qui produit autant de bien-être que possible au plus grand nombre d’individus. Devons-nous alors forcément trouver une utilité à la réalisation de nos obligations morales ? Le problème soulevé est donc de nature morale et existentielle : Dans quelle mesure peut-on alors contribuer au bien-être des individus tout en étant obligé de se plier à une obligation qui s’oppose à notre droit naturel ?

On reconnaît que le devoir naît avec la société civile. La justice est un concept présent dans toutes les sociétés, cependant celle-ci diffère selon les lois et les mœurs. Ces lois sont des ensembles de limites posées par la

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